Réponses aux questions que les coordonnateurs et coordonnatrices des examens du CTTIC dans les provinces reçoivent fréquemment.
Puis-je passer l’examen dans une autre langue que ma langue maternelle?
Oui. Cependant, étant donné le haut niveau de compétence qu’il faut pour réussir l’examen, nous vous encourageons vivement à passer d’abord l’examen dans votre langue maternelle avant de le tenter dans une autre langue. Par ailleurs, sachez que votre association provinciale peut exiger la preuve d’une expérience de travail suffisante dans une combinaison de langues donnée.
Combien de fois puis-je passer l’examen d’agrément et à quelle fréquence?
Vous pouvez passer l’examen d’agrément une fois par an. En cas d’échec, nous vous encourageons à travailler sur vos points faibles et à passer des examens d’essai[1] avant de vous représenter à l’examen.
Si j’échoue, puis-je faire appel?
Vous pouvez faire appel de vos résultats d’examen une seule fois après que ceux-ci vous sont communiqués. En cas d’échec à l’examen, vous recevrez une feuille de commentaires indiquant le type et la gravité des erreurs pour lesquelles des points ont été déduits. Si vous croyez qu’une erreur ou une irrégularité s’est produite dans la correction ou que le processus était injuste pour quelque raison, vous pouvez consulter votre association provinciale et déterminer s’il est approprié de faire appel. C’est votre association provinciale qui fixe les frais d’appel. Notez qu’il y a également un délai à respecter pour faire appel.
Quelle est la procédure d’appel?
Votre association provinciale peut vous informer sur la procédure d’appel. Vous pourrez voir votre examen pour déterminer si vous avez des motifs de faire appel.
Quel est le taux de réussite moyen à l’examen?
Le taux de réussite moyen peut varier considérablement selon la combinaison de langues et aussi d’une année à l’autre. En général, le taux de réussite est d’environ 20 % pour les examens de traduction et d’environ 70 % pour les examens d’interprétation. Ce n’est pas que les examens d’interprétation sont plus faciles ― loin de là ―, mais il est probable que les candidats en interprétation soient beaucoup mieux préparés et aient beaucoup de métier. Veuillez noter que si vous échouez à votre première tentative, il est recommandé de profiter de cette occasion pour évaluer vos capacités et travailler sur vos points faibles. Réessayez et vous réussirez peut-être lors de votre deuxième ou troisième tentative.
Qui corrigera mon examen?
Les correcteurs sont des professionnels agréés qui possèdent des années d’expérience dans l’exercice de leur profession et dans l’évaluation en traduction ou en interprétation. Ils sont choisis avec le plus grand soin. Les correcteurs sont encouragés à faire du perfectionnement professionnel continu dans leur domaine respectif. Le CTTIC fait appel à des correcteurs du Canada, des États-Unis et d’autres pays.
Les correcteurs ne veulent-ils pas recaler les candidats pour réduire la concurrence locale?
Même si nous entendons parfois cet argument, cela est très improbable puisque les examens sont corrigés en double aveugle ― le correcteur et le candidat ne connaissent ni leur identité ni leur emplacement respectifs. De plus, les examens sont notés par deux personnes qui confirment les déductions de points et la classification des erreurs, qui doivent toutes être documentées et justifiées sur une feuille de commentaires. Les correcteurs souhaitent renforcer la profession en général, car plus il y a de traducteurs/interprètes qualifiés en activité, mieux c’est pour la profession dans son ensemble.
Comment faire pour passer l’examen?
Si vous souhaitez passer un examen d’agrément, communiquez avec votre association provinciale. Les associations ont des critères légèrement différents les unes des autres, mais la plupart exigent d’abord l’adhésion en tant que candidat ou associé et aussi que vous justifiez d’une certaine expérience dans la combinaison de langues visée avant d’être autorisé à passer l’examen.
Est-ce que j’obtiens automatiquement l’agrément si je réussis l’examen?
Cela dépend de votre association provinciale. De nombreuses associations exigent que vous payiez la différence de cotisation pour acquérir votre nouveau titre de membre. Si vous réussissez l’examen mais ne payez pas la cotisation à votre association, vous n’avez pas le droit de vous appeler traducteur agréé ou traductrice agréée.
Dois-je être agréé pour travailler en tant que traducteur?
Non, vous n’avez pas besoin d’être agréé pour travailler en traduction au Canada. Toutefois, vous devez l’être pour produire des traductions agréées, qui sont souvent demandées à des fins officielles. Dans plusieurs provinces, le fait de se dire agréé alors que ce n’est pas le cas constitue une infraction criminelle.
Quels sont les avantages de l’agrément?
• Une reconnaissance supplémentaire pour vous et votre travail. De nombreuses parties prenantes (par exemple, les gouvernements, les tribunaux, diverses autorités) exigent que les traducteurs/interprètes avec lesquels ils travaillent soient agréés.
• Plus de travail et des revenus plus élevés pour vous
• Protection du public
• Garantie que vous offrez des services de traduction ou d’interprétation de haute qualité
• Garantie d’un haut niveau de compétence et de professionnalisme
• Vous pouvez certifier vos propres traductions et vous n’avez pas besoin de vous rendre chez un notaire pour faire une déclaration sous serment concernant une traduction que vous avez faite.
Puis-je passer l’examen du CTTIC sans être membre d’une association provinciale?
Non.
Je suis déjà membre d’une association provinciale, alors comment faire pour m’inscrire à l’examen CTTIC?
Communiquez directement avec votre association provinciale.
Que veut dire « TA » ou « T.A. »?
Traducteur agréé ou traductrice agréée ― cela veut dire que la personne a satisfait à des critères très exigeants. Les autres titres sont terminologue agréé, interprète communautaire agréé, interprète médical agréé, interprète judiciaire agréé et interprète de conférence agréé. Ce ne sont pas toutes les provinces qui ont la reconnaissance législative pour ces titres, alors vérifiez auprès de votre association provinciale.
J’ai déjà l’agrément. Comment dois-je m’y prendre pour certifier une traduction?
Vérifiez auprès de votre association provinciale, car les règles peuvent différer légèrement d’une province à l’autre. Vous pourriez peut-être accéder à un webinaire sur ce sujet.
Une fois que j’obtiens l’agrément, comment dois-je donner mon nouveau titre?
Cela dépend de la province dans laquelle vous vivez, car certaines provinces ont des titres reconnus et d’autres non.
J’ai échoué à l’examen. Que devrais-je faire maintenant?
• Suivez des cours de traduction/d’interprétation et/ou d’autres cours de langue dans les domaines dans lesquels vous avez des faiblesses afin d’améliorer vos compétences et vos connaissances.
• Demandez des évaluations par les pairs.
• Assistez aux webinaires ou ateliers de perfectionnement professionnel offerts par votre association provinciale ou par le CTTIC.
• Demandez à un traducteur/interprète chevronné de vous servir de mentor dans votre combinaison de langues.
• Essayez de nouveau l’année suivante, mais en attendant faites autant d’examens d’essai1 que vous voulez et exercez-vous encore et encore et encore.
Si je suis agréé dans une province et que je dois déménager dans une autre province, dois je repasser l’examen?
En général non, car il existe une entente de réciprocité entre les associations provinciales. Cela signifie que l’association d’accueil acceptera votre agrément. Cependant, toutes les provinces ne sont pas parties à cette entente. Vérifiez auprès de l’association des traducteurs et interprètes de la province où vous vous installez si votre agrément sera accepté.
Si je suis membre agréé d’une association de traduction et d’interprétation d’un autre pays (p. ex. l’ATA), puis-je transférer mon agrément au CTTIC?
Malheureusement non. Le Canada a son propre processus d’agrément.
Il vaut la peine de souligner que la traduction et l’interprétation sont des activités internationales et que, selon la combinaison de langues, il est possible que seulement un certain pourcentage du revenu d’un traducteur ou d’un interprète provienne de sources locales, par exemple de clients directs. De nombreux traducteurs et interprètes travaillent également avec des organismes internationaux.
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[1] Le CTTIC offre, moyennant des frais, des examens d’essai en ligne qui sont corrigés selon les normes du véritable examen et qui vous donneront un aperçu de votre état de préparation à l’agrément. Demandez à votre association provinciale comment avoir accès aux examens d’essai.